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Cabanons ostréicoles, carrelets et moulins

Cabanons et terre-pleins ostréicoles

Entre la pointe de Kerisper et le village de Ste Avoye, les berges bordant le golfe du Morbihan ont été aménagées dans les années 1850-1880, afin d’accueillir une importante activité de pêche et de culture de l’huître plate.

Le bras de mer du Sal était l’un des berceaux de l’huitre plate en Bretagne. Les gisements naturels y était d’une telle profusion que dès le 17ème siècle, des quotas de pêche sont imposés afin de ne pas épuiser la ressource.

L’activité sera d’abord populaire, ce seront les femmes, les anciens et les enfants qui assureront la pêche et l’élevage avant que la pratique ne se professionnalise au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Ainsi sur les rives de Pluneret et du Bono ce ne sont pas moins de 100 chantiers ostréicoles qui s’activaient chaque jour au rythme des marées.

Au début des années 1980, des épizooties successives décimeront les bancs d’huîtres plates et l’activité s’arrêtera dans cette partie du Golfe du Morbihan.
Cabanons, terre-pleins et bassins, construits sur le Domaine Public Maritime (DPM) seront pour la plupart abandonnés par leurs locataires.

Aujourd’hui ces témoins de cette activité marine, pilier de la Culture Morbihannaise, attendent qu’on leur donne une seconde vie. Un avenir qui passera par une réflexion concertée avec les différents acteurs sur la valorisation de ce patrimoine et le potentiel de ces aménagements en bord de mer.

Les carrelets sur les berges du bras de mer du Loch

A Treauray, là ou serpente le bras de mer du Loch, on peut apercevoir de chaque côté des berges des armatures à l’aspect fantomatique. Ce sont des mâts sur lesquels est fixé un carrelet (filet) afin de capturer le poisson à l’aplomb de la mer.

Appelé localement « installation », ils ont été utilisés par la population locale pour capturer les poissons qui fréquentent les fonds d’estuaires.

Bar, mulet et plie principalement. Chaque famille possédait son emplacement fixe. Aujourd’hui, peu sont encore utilisés mais c’est une pratique culturelle unique dans le Golfe du Morbihan et peu répandue en Bretagne.

Crédit photo : Patrick Le Couffe- Exposition Le Loch fluvial et maritime

Les carrelets sur les berges du bras de mer du Loch

Dès le 12ème siècle, les minotiers bretons ont su tirer profit du flux et du reflux de la marée pour moudre les grains. Dans le Golfe du Morbihan, il était relativement aisé d’endiguer les rias abritées, car profondes et étroites afin de bénéficier de l’énergie du courant. Ainsi c’est le Morbihan qui concentre le plus grand nombre de moulins à marée.

Le moulin à marée de Pont- Sal, est un imposant bâtiment construit en 1853 qui ne contenait pas moins de 8 paires de meules en pierre. Il témoigne de l’essor de la révolution industriel sous Napoléon III mais une technologie qui sonnera le déclin des petits moulins artisanaux.

Aujourd’hui le site est privé et le moulin ne se visite pas. Il est toutefois visible du sentier côtier au niveau de l’anse du Téno.