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Les espèces invasives

Les frelons

Importé malencontreusement au début des années 2000 dans un conteneur en provenance d’Asie, le frelon asiatique a déjà colonisé plus de la moitié de la France. Il est classé comme véritable danger sanitaire pour la biodiversité et surtout la filière apicole, l’une des proies préférées du frelon étant l’abeille domestique, espèce pollinisatrice par excellence.

 

Le frelon asiatique n’ayant pas de prédateur naturel dans notre pays, la lutte contre cette espèce exotique invasive reste le piégeage et la destruction des nids (primaires et secondaires) avec quelques règles et des précautions d’usages :

  • Le frelon n’attaque que s’il se sent menacé ou si l’on s’approche trop de son nid, sa piqûre est douloureuse mais n’est pas dangereuse (même si elle est à surveiller).
  • Le danger est d’être attaqué par une colonie.
  • Il est impératif de ne pas prendre le risque de détruire un nid secondaire soi-même et faire appel à un professionnel agréé.

 

Une aide financière est accordée par la commune à hauteur de 30% du montant de la facture.
Pour obtenir cette aide, merci de vous rapprocher de l’accueil de la mairie.

Le Frelon Asiatique

Le Frelon Asiatique ou frelon à pattes jaunes, Vespa Velutina, est à dominante noire, avec une large bande orange sur l’abdomen et un liseré jaune sur le premier segment. Sa tête vue de face est orange et les pattes sont jaunes aux extrémités.

Le Frelon Européen

Le Frelon Européen, Vespa Crabro, souvent confondu avec le Frelon Asiatique, a l’abdomen jaune clair avec des bandes noires. Sa tête est jaune de face et ses pattes sont marrons. Il est plus imposant et peut mesurer jusqu’à 35 mm pour les fondatrices.

Phase 1 : Le piégeage des reines

 

  • Réalisez vos pièges à partir de bouteilles en plastique ou achetez des pièges dans le commerce.
  • Préparez une solution avec 1/3 de bière + 1/3 de sucre + 1/3 de vin blanc
  • Placez les pièges dans des arbres ou arbustes dans des endroits ensoleillés
  • A partir du 15 mai, retirez les pièges qui ne sont plus efficaces et risquent de piéger d’autres espèces pollinisatrices.

Phase 2 : la destruction de nids primaires

 

Si vous repérez un nid (de 5 à 10 cm) dans votre habitation ou vos dépendances, attendez le début de soirée* pour l’écraser efficacement ou le faire tomber dans un bocal en le refermant rapidement.
*le soir vous avez plus de chance que la reine s’y trouve et avec sa mort c’est une future colonie de 2000 insectes que vous éviterez.

Phase 3 : le repérage de nids secondaires

De la taille d’un ballon de basket, ils peuvent être pendus à la cime des arbres, dans un buisson ou au ras du sol
Si vous repérez un nid chez vous, ne vous en approchez pas et contactez un professionnel agréé qui procédera à la destruction en toute sécurité. Si vous repérez un nid en dehors de chez vous, signalez- le en mairie.

Après la mi-novembre, le signalement et la destruction d’un nid secondaire, sauf danger imminent, est inutile car les fondatrices ont quitté le nid pour hiberner, les ouvrières vont mourir en cette fin d’automne et l’hiver aura raison du nid vide.

Pour plus d’informations

Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles du Morbihan 
FDGDON Morbihan
8 Avenue Edgar Degas – CS 92110
56019 VANNES Cedex

02 97 69 28 70
accueil@fdgdon56.fr

 

Le baccharis

Le Baccharis hamilifolia a été importé d’Amérique et vendu en jardinerie comme essence à pousse rapide dans les haies. Rapidement, cette véritable peste végétale dotée d’une grande capacité d’adaptation et d’une croissance rapide s’est disséminée pour coloniser la quasi-totalité du littoral français.

Ses nuisances sont :

  • La modification du paysage. Les paysages littoraux ouverts tels que prés salés, marais, dunes ou encore terre-pleins ostréicoles, se ferment en se couvrant d’arbustes.
  • Le comblement des mares et vasières qui sont progressivement asséchées du fait de la production importante de racines, branches et feuillages et par la fixation des matières en suspension dans les cours d’eau.
  • Un appauvrissement de la biodiversité car il se développe le plus souvent sur des espaces sauvages littoraux d’une grande richesse écologique. Sa toxicité pour la micro faune, sa rapidité de prolifération fait qu’il prive de lumière, d’eau et de nutriments les plantes indigènes qui régressent et avec elles leurs cortèges d’animaux qui leur sont inféodés (oiseaux, amphibiens, insectes).

Comment reconnaitre le Baccharis ?

Il est assez facile à reconnaitre, quelque soit la saison. Ses feuilles d’un vert vif sont légèrement dentelées et ressemblent à une feuille de chêne.
Les jeunes plants ont une tige droite, adulte il peut atteindre 4 à 5 m de haut.

La plante est dioïque, c’est à dire qu’elle possède des sujets mâles et des sujets femelles qui portent en fin d’été, début d’automne, des fleurs blanches qui a terme produisent plus d’un million de graines par pied.

Pourquoi supprimer le Baccharis ?

Afin de contribuer à limiter son impact sur les milieux naturels et car la loi l’impose.

Classée en 2016 dans la liste des « Plantes exotiques invasives » les textes sont les suivants :

Article L411-4 Modifié par LOI n°2016-1087 du 8 août 2016 – art. 149 (V)

I.– Est interdite l’introduction dans le milieu naturel, qu’elle soit volontaire, par négligence ou par imprudence, de tout spécimen de l’une des espèces animales ou végétales, désignées par l’autorité administrative, susceptibles de porter préjudice aux milieux naturels, aux usages qui leur sont associés ou à la faune et à la flore sauvages.

L411-8  Loi  n°2016-1087 du 8 août 2016 – art. 149 (V) mentionne :

L’autorité administrative peut procéder ou faire procéder à la destruction du Baccharis. Par ailleurs, à condition que l’autorité administrative respecte les formes mentionnées dans la loi du 29 décembre 1892 sur « les dommages causés à la propriété privée par l’exécution des travaux publics », elle peut autoriser des personnes compétentes à pénétrer dans les propriétés privées pour faire des inventaires ou faire intervenir des entreprises en vue de la destruction des espèces présentes ».

Comment endiguer sa prolifération ?

Période d’intervention : de novembre à mars car en dehors des périodes de reproduction des animaux sauvages (fin avril à fin juillet) et avant la fin de floraison afin d’empêcher la dispersion des graines.

La technique la plus efficace reste l’arrachage manuel des plants et des souches dont les tiges auront été coupé à une vingtaine de centimètre du sol pour faciliter l’extraction qui reste relativement facile à l’aide d’une bêche ou d’une pioche. Les souches à forte emprise au sol, pourront être fragilisées par des entailles qui feront le bonheur des champignons ou des trous à la perceuse, où il sera également possible d’y placer du bicarbonate de soude ou du sel.

Le stockage : Le baccharis ne doit pas être apporté en déchetterie, stockez-le sur place, si possible sur une bâche où il sèchera naturellement.
Enfin il faudra assurer une veille annuelle, afin de supprimer les jeunes pousses qui repartiront notamment des résidus de système racinaire autour des souches arrachées.

Pour plus d’information

Pierre Gallène

Animateur nature
06 30 17 43 81
animationnature@pluneret.fr

 

Collectif « Anti baccharis » du Morbihan

collectif-anti-baccharis.org